Des nouvelles des quais de Seine

Vous vous demandez peutêtre déjà quand est-ce qu'on commencera à danser sur les quais de Seine ?

J'ai reçu une information de la plus haute importance de la part du président de l'association PDES (Paris Danses en Seine 2010), association qui réunit les divers organisateurs des danses chaque été sur les quais de Seine du côté de l'Institut du Monde arabe (en ce qui nous concerne salsa et tango). Dernièrement, avec le retour du beau temps, il y a eu des organisations "sauvages" d'évènements dansants sur les quais. Le commissariat en a été averti et a écorché la responsabilité du PDES qui n'a pour le moment toujours pas reçu l'autorisation de danser sur les quais. Du coup, le processus d'obtention de cette autorisation pour cet été a été bloquée. On peut comprendre que lorsqu'il fait beau et chaud, certains sont tentés de prendre une sono, de passer le mot à quelques amis et de les retrouver au bord de l'eau pour faire quelques pas de sa danse préférée...mais parfois, ce qui devait être au départ un moment sympa avec un cercle d'amis restreint peut vite devenir, du fait du bouche à oreilles, en un rassemblement beaucoup plus important qui ne passe du coup plus inaperçu ! Et tant qu'aucune autorisation n'a été donnée, cela est interdit (je sais, ce n'est pas juste, mais c'est ainsi en France !).

Ci-après la lettre de Thomas vous expliquant cela :

Bonjour,

Aujourd'hui, il y a un pas de plus qui est franchi et je vous demande, mesdames et messieurs les membres de Paris danses en seine de mesurer votre appréciation et la validation de ce dernier en regard des éléments graves que je vais vous soumettre.

J’ai reçu un appel du commissariat de police déclarant vouloir me rencontrer la semaine prochaine, en tant que président de PDES afin de me notifier un refus temporaire d’autorisation pour notre « manifestation dansante 2010 » suite aux incidents causés par certains organisateurs sauvages sur l’alvéole 1 et 2. Évidement j’ai exclu toute responsabilité de PDES concernant les organisateurs sauvages qui dans un but malveillant pratique la politique de la terre brûlé.

Dans ce sens je demande au conseil d’administration de dénoncer ce genre d’agissement, qui pénalise les membres de PDES, et de veiller à prendre les décisions qui s’imposent, concernant les organisateurs sauvages.

Par cette déclaration, nous souhaitons affirmer notre totale désapprobation à de telles pratiques et démontrer si besoin était encore qu'en aucun cas nous ne cautionnons ce genre d'agissement.

Afin de servir et valoir ce que de droit.

Thomas TOUAMI

Président Paris Danses En Seine 2010